Péripéties, encore, message ce matin de la part de notre auberge à Delhi : pourquoi ne sommes nous pas venus ? Ah, elle n'était pas fermée et le bureau qui prétendait travailler avec le gouvernement a rondement su profiter de la pollution pour nous envoyer là où ils le souhaitaient.

Bon on s'est fait avoir comme de bons petits occidentaux, harassés par une nuit blanche dans l'avion et pris dans un brouillard de pollution... Le stratagème fut monté de toute beauté mais on vous en épargnera les détails !

Bref, dans notre (petit) malheur nous avons l'avantage de pouvoir profiter de 15 jours au Rajasthan sans se préoccuper des réservations d'hôtels et de transport, grâce à notre gentil organisateur (le monsieur dans son bureau) et aux frais de la princesse (nous).

L'autre avantage, c'est que nous sommes désormais plus que rodés en matière de négociations en tout genre...


Enfin aujourd'hui nous avons vu la vraie Inde, celle qui est folle et qui nous rendra bientôt fous d'elle, celle des meilleurs épices à même le sol, celle des plus beaux tissus vendus dans des ruelles dans lesquelles on ne s'étonnerait pas de croiser, au mieux, des rats, celle dont la "faible" mortalité routière restera toujours un mystère, celle dont les vaches traversent des artères filantes, nonchalamment, bien au fait qu'elles sont ici sacrées... l'Inde dont on s'émerveillera encore un peu plus dès demain !

Mais aujourd'hui Jaipur nous a déjà offert de bien belles choses, que l'on vous livre en photo, sans les bruits, les odeurs, et c'est d'ailleurs parfois mieux ainsi !