Commençons par le commencement... 2h30 de TGV, 1h30 de métro/RER, 6h d'avion pour Koweït city. C'est là que ça devient intéressant ! Ville ultra-moderne, comme une oasis de lumières au milieu du désert, bordée à l'une de ses extrémités par une marina qui pourrait faire rêver... Bon la guerre du Golfe est passée par là, l'Irak et sa politique de terre brûlée ont pollué les eaux presque à tout jamais ! Des centaines de milliers de tonnes de pétrole répandus ici et là, et donc principalement en mer. En mer justement, intéressant d'observer, au décollage de notre vol pour Kochi, les centaines de puits de pétrole comme autant de petites lucioles scintillant dans la nuit fraîchement tombée. 5h plus tard nous voici donc sur le sol indien, 2h de bus à travers l'immense, bruyante et dynamique Kochi, et nous sommes enfin accueillis à la guesthouse par le sourire - non moins immense - de Sheeba, maîtresse des lieux. Nous sommes précisément dans le quartier de Fort-Kochi, au calme et situé sur une île au riche passé historique. Ici se sont succédé Portugais, Néerlandais et Britanniques. Nous nous baladerons ainsi le long des carrelets chinois, visiterons les antiquaires de Jew Town, quartier juif vestige de l'époque hollandaise, et nous delecterons des petites fabriques d'encens, et stocks d'épices. Avant de partir, nous ferons un dernier tour en ville, au Lulu Mall, l'un des plus grands centres commerciaux du pays et propriété de Mr Lulu, milliardaire Keralais (le Kerala étant l'état situé au sud-ouest et où nous nous trouvons actuellement). Notre but : y trouver un objectif performant pour l'appareil photo, qui sera grandement mis à contribution au cours de la prochaine étape, à Allepey, au coeur des backwaters. Après 2h de bus (debout c'est plus rigolo...) nous y voilà justement. On court poser les sacs, se rafraîchir, puis on se dirige vers le canal le plus proche, afin de commencer à profiter de cet immense réseau de bras d'eau, qui lui vaut son surnom de "petite Venise orientale".